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Dwight Davis est connu du grand public, pour avoir inventer la Coupe Davis. Mais, avant tout, cet américain, né dans le Missouri, est un champion de tennis, notamment en double.
Issu d’une famille aisée de commerçants, l’histoire de Dwight Davis commence
en 1898. Agé de 19 ans, il étudie à l’université d’Havard (apparemment,
en sciences politiques). Parallèlement à ses études, le jeune Davis joue
au tennis. Entre 1898 et 1903, il est l’un des meilleurs joueurs de tennis
du moment. Sa carrière de champion débute en 1898 avec deux finales (une
en simple et l’autre en double) à l’US OPEN. Il perd son simple face à
Malcolm Whitman, en quatre sets. En double, il s’incline, avec son partenaire,
Holcombe Ward. Mais, Dwight Davis et Holcombe Ward prennent leur revanche
en 1899, 1900 et 1901. A l ‘époque, c’était l’une meilleure paire
de double du tennis mondial. A ce palmarès de double, il faut également
ajouter une finale à Wimbledon en 1901. Jusqu’à l’âge
de 24 ans, Dwight Davis joue au tennis, étudie et tente, avec la Fédération
Américaine de Tennis de promouvoir le tennis a travers la population américaine.
A l’époque, le tennis était un nouveau sport (il est arrivé aux Etats-Unis
en 1878) Aussitôt, le Docteur James Dwight expose l’idée aux britanniques, qui répondent positivement. Parallèlement, Dwight Davis commande son trophée à un orfèvre de Boston, Shreve, Crump Low Co. Ce dernier réalise, à partir de 6,75 d’argent, un saladier d’argent. Coût de l’ouvrage : 1000 dollars. Plus tard, Dwight Davis, homme fortuné, dira que s’il avait su le succès qu’allait connaître l’épreuve, il aurait demandé que le trophée soit en or. Le 7
août 1900, les britanniques arrivent aux Etats-Unis pour défier les américains.
La rencontre se joue sur les courts en Gazon du Longwood Cricket Club
de Boston. Le défie est remporté par l’équipe américaine composée de Diwght
Davis, de Holcome Ward et de Malcolm Whitman. Le score est de 3/0 (deux
simples et un double) Mais, les anglais (Arthur Gore, Edmund Black et
Herbert Roper Barret) sont mécontents. Ils se plaignent de l’état des
courts et ne sont pas convaincus par l’intérêt de l’épreuve. L’année suivante,
la Coupe Davis n’a pas lieu. |